Votre panier est vide
Besoin d'inspiration ?
Rendez-vous dans le programme en ligne du GrandPalais
Article -
Édouard Manet (1832-1883) est l'héritier du réalisme. Il suit les idées de Courbet et cherche à supprimer les conventions académiques. Il veut représenter la "vie moderne".
1832 : Edouard Manet naît à Paris, le 23 janvier.
Il est le fils d’Auguste Manet (1797-1862), magistrat parisien et d’Eugénie Eugénie Désirée Fournie, épouse Manet (1811-1895).
Destiné à École navale selon la volonté de son père, pour être officier de marine militaire, il y renonce après une traversée de l’Atlantique. Il refuse également de suivre des études de droit.
1850 : à 18 ans, il choisit une carrière d’artiste peintre et entre à l’atelier de Thomas Couture jusqu’en 1856.
En 1862, Manet propose, au Salon, une toile immense: Le Déjeuner sur l'herbe. Il présente des personnages dans un décor champêtre. Une femme, sortie du bain, se sèche, nue sur l'herbe. Ce tableau provoqua le scandale! Les académiques aiment le nu mais dans des scènes mythologiques. Mais, ici, La femme est nue sans raison. Ce tableau sera présenté au salon des refusés. Émile Zola, écrivain et critique sera le seul à défendre Manet. Il loue ce tableau impressionnant car grandeur nature. Pour lui la forêt, le nu sont des prétextes à montrer une nouvelle peinture, celle des vraies couleurs, des formes, de la touche franche.
Pour remercier Zola, Manet fera son portrait et lui offrira. C'est un portrait physique mais aussi psychologique. Manet le représente dans son bureau, entouré de tout ce qu'il apprécie: une estampe japonaise, une plume, des livres et un tableau de Manet.
Le tableau de Manet qui figure dans ce portrait d'Émile Zola, en haut à droite, est Olympia. Il le réalise en 1863 et le présente au salon des refusés de 1864. Le Salon officiel de 1863 présente de nombreuses Vénus, dont celle d'Alexandre Cabanel (lien). Manet, en réaction peint une femme nue d'aujourd'hui, une courtisane. Elle n'est pas issue de la mythologie, ni entourée de petits anges. C'est un sujet très moderne!
En 1868, Manet choque à nouveau le public parisien en présentant Le Balcon. Les personnages sont des amis du peintre. Au premier plan, Berthe Morisot, une femme qui exposera avec les impressionnistes. Les critiques s'indignent "Fermez les volets" dit l'un d'entre eux. Ils trouvent que cette scène n'est pas intéressante, les personnages sont plongés dans leur rêverie. Manet innove aussi par le style. Ces couleurs vives, le vert de la balustrade, le bleu de la cravate se détachent sur le blanc des robes. Les académiques ne tolèrent pas de tels contrastes. Enfin, il porte autant d'attention dans le traitement du bouquet de fleurs que dans les visages. Aux Beaux-Arts, il y avait une hiérarchie: la figure était l'élément le plus important, le paysage et les objets venaient ensuite.
Manet est donc un révolutionnaire de la peinture de son temps. Il s'oppose aux règles fixées. Il veut peindre ce qu'il veut et comme il le veut! Quelques années plus tard, il soutiendra les impressionnistes et leur nouvelle touche.
Votre panier est vide
Besoin d'inspiration ?
Rendez-vous dans le programme en ligne du GrandPalais
See content : In the fantastic world of Eva Jospin: 8 questions for the artist
Article -
At the Grand Palais, Eva Jospin's "Grottesco" exhibition offers a timeless journey. Mysterious caves, sculpted nymphaea, petrified forests and "embroidered tableaux" come together to form a world apart. In this interview, the artist reveals her sources of inspiration, her relationship with cardboard and embroidery, and the way she turns each viewer into an explorer of her fantastical landscapes.
See content : It's open! Eva Jospin and Claire Tabouret: two new exhibitions at the Grand Palais
Article -
Until March 15, you're invited to explore the fascinating worlds of Eva Jospin and Claire Tabouret, presented in two Grand Palais galleries linked by the same entrance.
See content : A treasure of the Sun King soon to be displayed under the glass roof of the Grand Palais: book your tickets now!
Manufacture de la Savonnerie d’après Charles Le Brun (1619-1690), Tête d’Apollon, détail du 6e tapis de la Grande Galerie du Louvre, laine et lin, 8,82 x 5,94. Paris, Mobilier national
Article -
Seven days only, some thirty carpets on display, a royal setting resurrected: enter the legend of the Sun King, under the majestic glass roof of the Grand Palais. Ticketing is now open!